UN BREF HISTORIQUE

DE

LA NOTION DE SYSTÈMES

ET DE

L’APPROCHE GLOBALE SYSTÈME

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Le « Dictionnaire Historique de la Langue Française » après avoir donné une définition étymologique détaillée du mot Système :

« SYSTEME est emprunté (1552) au bas latin « systema » (IVè S.) « assemblage » pour désigner d’après le grec, les théories cosmogoniques

(« science ou système de la formation de l'Univers ») et théologiques (l'étude des réalités considérées comme « divines » et du fait religieux).

«Systeme » reprend une acceptation du grec « sustema » « assemblage »,

«ensemble » dans la théorie cosmologique d’Aristote » et « corps de nation ayant la même institutions, confédération » en politique ; le mot désigne

aussi dans divers domaines une combinaison, un « corps de soldat », « collèges de prêtres ou de magistrats, « troupeaux d’animaux » et aussi « accord de quatre tons en musique « union de deux ou plusieurs vers ». « Sustêma » vient du verbe « snisyanai » : « placer ensemble », grouper, unir, composé de « susn » »avec, ensemble » et de « histaanai » « placer debout », forme à redoublement de « sista », qui se rattache à la racine européenne « sta » : « être debout », comme le Latin « stare » ( ester, station) »

Il fournit une analyse historique détaillée de l’utilisation du mot « système » pour la France. Nous en sommes inspiré pour la France, pour l’historique que nous fournissons ci-dessous.

DE LA RENAISSANCE A L'ARRIVÉE DE LA CIVILISATION DE L'INDUSTRIE

Le dictionnaire ci-dessus cité indique que le mot "système" est introduit au XVI siècle pour désigner "un ensemble de propositions, ordonnées pour constituer une doctrine cohérente". Il est ainsi employé en musique; en astronomie (1690) par Descartes. Il se répand alors dans le sens de "doctrine à l'aide de laquelle on coordonne des connaissances relatives à une entité morale ou sociale"("Le Système de l'Ame"de Cureau de la Chambre 1644); puis au monde des affaires (1675) et dans l'activité littéraire à la fin du XVII ème siècle.

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A partir de cette époque on peut dire que le mot système" se développera selon deux axes :

*le premier sera d'ordre scientifique avec les découvertes de différents systèmes dont le système sanguin démontré par Harvey en 1628);

*le deuxième sera d'ordre sociopolitique avec l'apparition de "l'esprit de système" (1751) d'Alembert. A partir de cette époque l'appellation de "système" commence à être définie péjorativement "comme l'armature d'une société (politique, économique, morale) considérée comme contraignante".

Ces deux axes marqueront par la suite tout le développement de la notion de système en France : un côté pile ou face : positif ou négatif. Ce ne sera pas le cas, comme nous le verrons plus tard dans un pays comme les USA. Au plan scientifique, d'une manière générale, les systèmes techniques vont être définis et acceptés sans beaucoup de difficultés : système de forces, système scalaire, système nuageux, système grammatical, système d'armes, système électrique etc.

A l'inverse pour le domaine socio-politique la connotation péjorative s'amplifiera, illustrée en cela par une référence tel "les systèmes des partis", la "particratie" ou pouvoir des partis, qui s'oppose à la "démocratie » ou pouvoir du peuple. Cette sensitivité, cette sensibilité aiguë, à l’encontre de la notion de système va perdurer au fil des siècles. Le Général De Gaulle la fustigera. Elle est actuellement encore plus renforcée en France par le fonctionnement faillite du fonctionnement des systèmes sociaux-économiques tels que le système carcéral, le système des hôpitaux, de la Sécurité Sociale etc.

A côté de cette approche française, l'approche américaine de la notion de "système" sera tout autre. En effet au XIX ème siècle les Américains sont essentiellement préoccupés pour assoir leur toute jeune nation sur des bases solides avec l'expansion de leur territoire, le développement du commerce, l'intégration des flux d'immigrés etc.

En conséquence les débats philosophique ou politiques sur la notion de "système" n'intéressent que quelques très rares professeurs d'université. Ceci est d'autant plus vrai que le pays va devoir affronter la guerre fratricide de Sécession.

Au cours de cette dernière plusieurs systèmes de "très haute technologie" pour l'époque, vont être développés : les systèmes des chemins de fer ( auxquels

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certains responsables n'accorderont au départ peu de crédit leur préférant les voies fluviales de communication alors que leurs réseaux vont être déterminants); les systèmes de télécommunications qui prennent le relais des réseaux du télégraphe optique (le président Lincoln en avait deux en permanence dans son bureau); les systèmes d'armes avec notamment la construction des cuirassés et des sous- marins.

Leur déploiement, avec tous les enseignements qu’ils fournissent, pose en fait les bases de l'essor de la Civilisation Industrielle aux USA. Celle-ci va voir fleurir à partir des années 1870-1880, un ensemble très riche de définitions d'outils qui seront indispensables pur le développement de l'Approche Système, dont, entre autres, ceux :

de la planification (Gantt)

de l’organisation de l’entreprise (Taylor)

du travail à la chaîne (Ford)

de l’étude des temps de mouvement (Les Galbraith)

LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

La Première Guerre Mondiale oblige les dirigeants des nations engagées dans le conflit, pour la première fois dans l'histoire, à penser de manière globale au niveau de l'environnement terrestre. Pendant celle-ci, en 1916, le Français Fayol, au travers de la célèbre définition "d'administrer : prévoir, organiser, commander, coordonner, coordonner) contrôler" apporte la définition moderne globale du management. EN 1917 l’entrée en guerre des Américains permet à ces derniers de faire en Europe, dès cette époque, la démonstration éblouissante de l'efficacité des différents systèmes tels que ceux qui concernent les opérations de débarquement, de casernement, de montée au front des 2,3 millions de soldats qui permettent de débloquer la situation de statut quo. Leurs systèmes de logistique; de santé etc. systèmes marqueront beaucoup les esprits de l’époque. Tout le génie manageriel de Fayol en sera un très grand perdant.

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LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE

Moins D‘un demi-siècle plus tard, la Deuxième Guerre mondiale contraint les belligérants à traiter, cette fois-ci sur une échelle mondiale complète et non plus européenne, de redoutables problèmes de stratégie, de logistique d’opérations militaires. Les basculements de différentes natures (stratégie, hommes, matériel etc.) qui doivent êtres opérés entre les fronts européens, africains, océaniques, asiatique sert, de levain pour acquérir la culture de la nécessité d’une approche globale d’un conflit. Cette culture va recevoir une impulsion exponentielle avec le déclenchement de la Guerre Froide en 1947. Les USA ont appris que les soviétiques possédaient l’arme atomique ; Ils ont perdu leur suprématie absolue acquise à Hiroshima ; Ils ont per d’une attaque surprise qui les détruirait : la mise en place de puissants systèmes de détection et de riposte va avoir lieu : c’est la dissuasion nucléaire.

LE TOURNANT DE LA GUERRE FROIDE DANS LES ANNÉES 1950

La mise en place de la stratégie de dissuasion nucléaire nécessite un formidable investissement dans la Recherche et le Développement pour construire des systèmes à très haute complexité. A cette fin, ils vont développer ce qu’ils vont dénommer plus communément « L’Approche Globale Système ».

* L’Approche Globale Système

Confrontés à des problèmes titanesques multicritères (financier, industriel,

technologique, d’information

et

de

communication

etc.)

de

« efficacité/coût »,

« avantages/inconvénients »

il

est

indispensable

pour

les

politiques, et les

responsables du complexe militaro-industriel d’avoir une approche globale multicritères des problèmes redoutables qui sont à traiter. La dissuasion nucléaire est « un tout », un « gigantesque système » aux innombrables « sous-systèmes ».

Une telle approche est du reste très ancienne, puisqu’on la retrouve déjà définie dans l’Antiquité (Socrate). Elle est le propre de tout grand stratège. On peut

également considérer que la célèbre phrase de Fayol« Administrer, c’est prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler » en est une sorte de définition. Si les Américains ne feront pas référence explicitement à Fayol, ils concrétiseront la méthode globale qu’ils emploient par, entre autres, l’appellation de

« PPBS : Planification, Programmation and Budgeting Systems». Les outils de cette dernière seront définis et affinés en faisant appel, sur une très grande

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échelle, d’une part à des « Réservoirs de brillantes pensées multisectorielle, les « Réservoirs à Penser » (Think tank), la RAND (Research And Development) étant à cet égard l’exemple de référence), d’autre part aux universités que le Département de la Défense abreuvera de financements énormes ; La Darpa (« Defense Army Project Agency) jouant un rôle-clef en la matière.

Ce formidable investissement intellectuel va produire une moisson bibliographique extrêmement riche de nouveaux outils de gestion (Théorème de Programmation Linéaire, de Programmation Dynamique, de files d’attente, des chaînes de Markov etc.), alors que corrélativement des avancées aussi importantes seront effectuées dans le domaine du traitement et de la communication de l’information.

* Le tournant décisif du management administratif américain dans les années 60 : l’essai de transfert méthodologique de masse des méthodes du secteur de la haute technologie au secteur administratif et aux secteurs socio-économiques.

En 1967, en pleine guerre froide, le Président Johnson prononce avec force devant le Congrès UDS un discours célèbre ;

« Les systèmes de Planification, Programmation et de Budgétisation qui ont maintes fois fait leurs preuves au Ministère de la Défense, apportent maintenant à chaque ministère et chaque administration les techniques les plus avancées du management du monde moderne »

Ce discours solannellise l’aboutissement du formidable transfert de connaissances méthodologiques, du secteur de la haute Technologie au secteur de l’Administration, auquel se livrèrent les américains à partir des années 60. Cette stratégie politique reposait sur un constat très simple : La Guerre Froide, déclenchée en 1947, avait nécessité la mise en place de Système de dissuasion nucléaire extrêmement complexe. Sur cette complexité était venue se greffer en 1961, le programme Apollo de la conquête de la lune lancée par le Président Kennedy, programme auquel 300 000 entreprises sous traitantes allaient participer. Les coûts de recherches et en Développement de ces programmes étaient titanesques. Pour optimiser leur

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management, les responsables américains avaient alors dû réactualiser ou inventer des nouvelles méthodes de management.

Devant la réussite qu’ils rencontraient, nonobstant certains aléas, et aussi de grave accidents, la question qui se posa à leurs esprits si pragmatiques fut la suivante :

Puisque de telles méthodes managerielles ont fait leur preuve pour un secteur aussi complexe que celui de la Défense et de la Conquête Spatiale, pourquoi ne pourraient- elles pas être utilisées avec profit pour le management de nos systèmes socio- économiques ? Pourquoi le fameux formidable outil qu’était les PPBS : Planning and Programming Budgeting System (les systèmes de planification et de programmation budgétaires) ; le MBO : Management By Objectives (Management par Objectifs), pourquoi ces outils ne pourrait-ils pas être appliqués au management d’une Administration fédérale, d’un Etat, d’une Collectivité Territoriale ?

Cette politique repose sur la méthodologie de l’Approche Globale ou de l’Analyse d’un Système.

Le développement de la méthodologie de l’Approche Globale Système

L’Approche Globale Système été développée avec vigueur à partir de 1957, année du terrible outrage subi par les Américains avec le lancement du premier Spoutnik soviétique. Cette réussite spatiale avait fait frémir les dirigeants U.S d’une inquiétude vertigineuse. Dès lors ils inondèrent leurs fameuses usines à penser (les « Think Tanks » dont la plus célèbre la Rand Corporation (« Research and Developpment ») et les universités, de crédits de recherche multidisciplinaires.

Dans le domaine du management, une attention particulière fut portée d’une part aux théories de la décision liée aux problèmes d’optimisation, d’autre part à des systèmes d’un genre particulier : les systèmes d’information pour le management

(SIM). Les recherches en informatique furent ainsi sans cesse aiguillonnées par le souci fédéral d’obtention de l’efficacité, en particulier grâce au rôle de la DARPA du DOD (Department of Défense). Un formidable raz de marée de savoirs méthodologiques regroupés dans ce que l’on appellera alors l’Analyse Système (System Analyses) ; l’Approche Système (System Approche) ; le Concept Système (System Design) déferla sur le pays en inondant les responsables d’entreprise, les enseignants et les étudiants, d’articles et d’ouvrages dont on peut dire qu’ils forgèrent l’assise du management US qui s’imposera ensuite au plan mondial des affaires.

L’impact sur les pensées fut tel que le Congrès décida alors de créer en 1972 l’OTA (l’Office of Technology Assesment) qui a eu pour objectif. Cet organisme que ses

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créateurs avaient

voulu totalement indépendant 1 de la politique avait pour objectif

d’analyser et de

diffuser, l’impact de la Haute Technologie de l’Information sur

l’ensemble des secteurs de la vie industrielle et socio-économique des USA. Ses publications seront reconnues comme étant remarquables, de très haute qualité.

De ce résumé historique il a résulté que, même si tout n’a pas été parfait, les Administrations américaines disposent dans leur très grande majorité, de système d’information à très haute performance. Ces systèmes fournissent en permanence à leurs responsables des outils de contrôle pour piloter au mieux leurs différents organismes. Aux USA, même s’il existe bien sûr parfois certains ratés dans le fonctionnement des administrations, en tant que systèmes socio-économiques le nombre exact de ses employés, dans quels services ils sont affectés, ce qu’ils font, ce qu’ils coûtent etc. sont des informations connues ; tel n’est pas le cas pour la France.

Corrélativement une bibliographie sur « l’Analyse Système », « l’Approche

Système », « l’Ingénierie Système », « l’Analyse Système dans l’Établissement dune

Politique » s’épanouit avec la publication par un public varié d’auteurs : universitaires ; ingénieurs ; militaires ; responsables de la Haute Administration.

Au plan européen, pendant cette période un ouvrage remarquable utilisant l’Approche Globale Système : « Les Rouages de l’Economie nationale » de Jean-

Marie Albertini sera publié en 1960. Son succès va être immense puisque plus d’un demi-siècle plus tard il continue à être édité ayant dépassé la barre des 500000 exemplaires. Paradoxalement cet ouvrage qui n’a rien à envier aux meilleurs écrits américains en la matière (dont la référence « Industrial Dynamics » de Jay Forreter du

MIT, n’engendrera pas de retombées applicatives aux autres secteurs de l’Administration et au monde des Affaires.

La période 1971-1984 va être décisive pour la mise en place de systèmes de plus en plus vastes, de plus en plus complexes ;

LE MICROPROCESSEUR ET LE MICRO-ORDINATEUR

Deux dates seront historiques : 1971 et 1984

1971 Le micro-processeur vient d’être inventée. Un des fondateurs d’Intel, Gordon

Moore observe que tous les 18 - 24 mois les progrès de la miniaturisation permettent de mettre, sur une même unité de surface, quatre fois plus de transistors. Cette miniaturisation

1 Cette intention s’acheva cependant en 1995 sous la pression déterminante des élus républicains qui supportaient très mal l’indépendance d’esprit de l’OTA.

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a pour conséquence que la puissance des micro-processeurs va croître de manière exponentielle (cette exponentialité a été depuis largement dépassée).

Il en résulte que les systèmes vont pouvoir, avec le temps, se développer avec plus de puissance et aussi plus de complexité. La simulation clef de voute des systèmes des classes A et B devient de plus en plus large, solide. En même temps les systèmes satellitaires ce communication vont être lancés à la chaîne, alors que La kitification, c’est à dire la mise d’un ensemble de fonctionnalités dans un boitier que l’on ne réparera plus, et qui sera donc jeté, commence à se propager dans tous les secteurs de l’industrie et de certains biens de consommation. Il en est de même pour la gestion de package pour les logiciels.

En France au début des années 1970 la Datar publiera également dans le cadre du

« Schéma Général d’Aménagement de la France » un ensemble de monographies de très haute qualité2, ainsi qu’en 1979 l’excellent rapport « L’Informatisation de la Société », mais qui restera sans suite. Leurs apports ont certainement contribué à l’épanouissement des « 30 Glorieuses ».

En 1972 le rapport du Club de Rome : « Les Limites à la Croissance » sera publié.

C’est une approche globale mondiale interactive définissant « parfaitement » les problèmes qui vont se poser à l’humanité. Sa brillance intellectuelle sera vivement saluée. Il donnera lieu à des séries de débats, congrès, de protocoles etc. Cependant ce n’est que plus de quarante années plus tard, avec la crise de 2008, que l’on commencera à prendre certaines décisions pour le bien-être de l’avenir humain, et ce de manière très timide compte tenu de la diversité des parties prenantes, dont les valeurs de référence sont, dans l’ensemble, très hétérogènes.

1984 Les micro-ordinateurs vont commencer à apparaître. Le premier sera le micral français qui malheureusement n’attirera pas l’intérêt des autorités. Ensuite viendra une succession de machines, l’Altair 8800 ; le Macintosh d’Apple en 1984 ancêtre géniteur des indispensables actuels « ibook », « imac » « iphone » qui ont bouleversé l’ensemble du fonctionnement de la société actuelle quelques 20 ans plus tard. Grâce à l’internet dont on peut remonter la naissance opérationnelle à 1990.

En 1989 le Mur de Berlin tombe, et avec lui la Guerre Froide. Dès lors les immenses systèmes militaires intercontinentaux de dissuasion, dont le bouclier anti-missile, perdent de

2 On peut ainsi citer en autres :

-« Décentralisation des Centres Informatiques »

-« La Méthode des Scénarios »

-« Un Système Informatique Municipal Intégré »

-« Prospective et Analyse de Systèmes »

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leur importance et sont mis de côté au profit de systèmes balistiques à courte et moyenne portée.

LE WORLD WIDE WEB

1992 peut être considérée comme l’année de début de l’opérationnabilité du WWW : le « World Wide Web », ou Toile Mondiale, c’est à dire l’internet avec la création de l’Internet

Society (ISOC). En conséquence la technologie de la communication mondiale de l’information qui était jusqu’alors réservée aux militaires est transférée au domaine civil.

En conséquence, dans les années qui suivent, les systèmes socio-économiques à finalité marchande vont pouvoir se développer en grandeur et complexité, d’autant plus que la mondialisation, lancée progressivement depuis quelques petites dizaine d’années connaît une fulgurante propulsion avec Deng Xiaoping qui en 1992 ouvre son pays à toute activité commerciale internationale, reprenant ainsi le fameux « enrichissez-vous » de Guizot.

Au plan des apports intellectuels, en France, pour des domaines cruciaux, les études seront confiées,

LE DÉBUT DU XXI ème SIÈCLE : « i » technologies, réseaux sociaux, hétérogénéité des systèmes.

En 1998 Google a été crée dans la Silicone Valley. L’entreprise possède un moteur de recherche qui va rapidement dominer ses rivaux (Alta Vista ; Yahoo ; Bing). L’entreprise s’est donné pour mission « d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ». C’est ce qu’elle va faire avec un énorme succès mondial en se diversifiant. Grâce aux capacités titanesques de traiter et de retrouver l’information dans des délais extrêmement cours les systèmes.

Crée en 1976 et célèbre pour ses « Mac », Apple va révolutionner le monde des systèmes avec son ipad (2001), iphone (2007), ipad (2010). Toute la communication devient désormais « intelligente ». Cette révolution est amplifiée par l’arrivée en 2004 de Facebook. Les réseaux sociaux vont se développer vont commencer à proliférer tant au plan interne d’une nation, qu’à l’international avec des conséquence qui affectent tous les huit ensembles joints de l’environnement au plan mondial.

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LES SYSTÈMES ET L’APPROCHE GLOBALE SYSTÈME EN 2012

On se rapportera ici à « la Mondialisation et ses systèmes » ; « Quelle classification pour étudier les systèmes mondiaux », et « Comment améliorer l’efficacité des systèmes socio- économiques ?

Cependant on doit constater qu’au plan de l’apport intellectuel il n’a plus de grands philosophes « système » ( les Von Bertalanfy ; Simon ; Churchman ; Ackoff etc.) dont l’objectif était « d’apprendre à l’homme à pêcher ».

Bien plus les ouvrages de référence américains actuels sur l’Analyse, l’Approche Système, vont table rase de toutes références à ces derniers en s’appropriant la nouveauté de l’apport de connaissances et de compétences pourtant déjà existantes dans de nombreux supports.

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