LE DÉROULEMENT DE L’ACTION

EXPLICATION LITÉRALE

LES SCHÉMAS « SYSTÈME » ET « QPQQOC »

Version beta 1.0

Au chapitre précédent nous avons présenté l’arborescence des fonctions qui intervenaient dans le déroulement d’une action faite par l’être humain à partir des 3 fonctions de base

« Penser » ; « Fournir » et « Exécuter ».

La question qui se pose maintenant est de savoir si il n’est pas possible de donner une représentation schématique du fonctionnement du système global.

A cette fin au lieu d’imposer directement un schéma, nous allons développer, de manière générale, comment un être humain (QUI)se comporte tout au long du déroulement d’une action qu’il vient d’entreprendre. Ce raisonnement, qui a déjà été présente à la page Etymologie. Définition adoptée sera par la suite appliqué aux cas que nous présentons.

En premier lieu nous pouvons dire que satisfaire des besoins (POURQUOI un être humain déclenche une action pour atteindre un objectif (QUE, QUOI). A cette fin il doit prendre en compte le fait qu’il est placé dans un environnement (OÙ). Cet environnement va intervenir dans le processus qui est lancé. Il est donc nécessaire de connaître le mieux possible quels seront les apports éventuels de cet environnement.

A cette fin nous considérons que l’environnement est composé de huit ensembles joints, appelés également classes-repères qui ont a au moins un élément en commun avec une autre classe-repère.

Ces 8 ensembles classes-repères sont les suivants :

L’écologie ;

L’économie ;

La géographie ;

L’homme, le social

L’information ;

La législation ;

La politique ;

La technologie.

Dans notre analyse précédente nous nous sommes intéressés uniquement aux moyens corporels de l’être humain. Si cette hypothèse était valable quand notre très lointain ancêtre vivait comme un animal, elle ne l’est de nos jours. En effet chaque individu possède un minimum de biens personnels, qui peuvent également être appelés ressources, tels que par exemple de l’argent, un habitat situé dans un lieu particulier, des outils de travail, une méthode de travail qu’il a mise au point à titre personnel etc. Ici on doit remarquer que le dénombrement des éléments que possède l’être humain peut utiliser la même typologie des 8 ensembles que nous venons d’utiliser pour l’étude des apports de l’environnement.

Pour atteindre son objectif notre être humain réfléchit. Il sait que ce dont il dispose d’une manière globale, ne doit pas être utilisé d’une manière inconsidérée. En conséquence il va mettre en placée en fonction du temps (QUAND) une organisation qui aura comme raison de recevoir,

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d’une part ses moyens personnels,

d’autre part les aux apports de l’environnement.

On les désigne par le terme général «d’Entrées ». Celles-ci ne vont pas être utilisées n’importe COMMENT.

Pour que l’action entreprise soit efficace il est nécessaire pour l’être humain de les disposer, les agencer, les consommer éventuellement suivant des degrés divers, de s’en prévenir, de s’en débarrasser suivant le cas etc. L’ensemble de ces opérations dites de traitement des éléments entrants est réalisé grâce à une organisation qui fonctionne dans le cadre d’une structure.

Le résultat des différents traitements produit des résultats qui vont être de deux types :

d’une part ce que l'être humain va obtenir pour lui même ;

d’autre part ce qui va revenir à l’environnement.

On les désigne par le terme général «de sorties».

L’ensemble de ces opérations se déroule dans le temps. Arrive un moment où l’être humain évalue la satisfaction qu’il a obtenue. Ceci se fait en comparant ce qu’il s’était fixé comme objectif au départ, avec ce que l’organisation qu’il a mise en place a produit. Il peut alors se placer dans deux situations :

soit qu’il prend en compte uniquement ce qui le concerne ;

soit qu’il intègre dans son évaluation les conséquences que sont action a produites pour l’environnement, conséquences qui sont désignées par le nom de retombées.

Dans les deux cas il va utiliser un comparateur qui fournira un ensemble d’informations en fonction des éléments qui composait son objectif. A la suite de cette comparaison émet un diagnostic sur son degré de satisfaction.

Il est confronté à deux possibilités :

soit qu’il estime que son objectif a été atteint et qu’il a obtenu satisfaction ;

soit que ce n’est pas le cas.

Dans cette dernière hypothèse il va avoir à prendre une décision :

soit arrêter sa démarche, ce qui amènera la fin, la disparition, la mort, du système qu’il a mis en place ;

soit poursuivre son action.

Dans ce dernier cas il aura à nouveau un choix à faire :

soit de poursuivre son action dans les mêmes conditions que celles qu’il a utilisées jusqu’à présent ;

soit déclencher un certains nombres d’interventions qui viendront rectifier, de manière rétroactive, les conditions

antérieures de fonctionnement du système.

Le schéma de la page 3 suivante illustre ce développement du déroulement de l’action.

Le schéma de la page 4 donne une première version de la chaine QUI-POURQUOI-QUE- QUAND-OÙ-COMMENT. La version détaillée est fournie par la page l’Approche Globale Système.

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SCHÉMA « SYSTÈME » DU DÉROULMENT D’UN ACTION PAR UN ÊTRE HUMAIN

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