COMMENT AMÉLIORER

L’EFFICACITÉ

DES

SYSTÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUES

Version beta 0.1

A la section précédente nous avons regroupé les systèmes de la mondialisation en trois grandes classes :

A. les systèmes technologiques, dits durs, dont la fonction d’intérêt est la performance technologique. Leur caractéristique majeure est leur très grande efficacité technologique ;

B. les systèmes socio-économiques, que nous qualifierons de

« midurs-mimous », dont la fonction d’intérêt est prioritairement la livraison d’un gain financier maximal. Leur caractéristique majeure est qu’ils ont des performances variables en fonction des marchés sur lesquels ils interviennent ;

C. les systèmes socio-économiques dont la fonction d’intérêt est la livraison prioritaire d’un bien social. Leur caractéristique majeure est qu’au plan de l’humain ils ont des performances mauvaises, voire catastrophiques.

Ici se pose le problème des normes que l’on choisit pour mesurer l’efficacité des systèmes.

Dans le cas de la classe A : la définition des normes ne pose pas de problème. Spécifiques à chaque type de système, elles sont quantifiables. Par exemple :

*avec un système satellitaire ces normes pourront être : la charge placée sur une orbite ;

la position de l’orbite (basse, moyenne, haute) ; le balayage du satellite ;

la capacité d’attaque à plusieurs milliers de kilomètres d’un drone, etc.

.

*avec un système de chantiers navals :

la capacité totale de construction ;

le type de navire ;

la fréquence de production ;

etc.

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Dans le cas de la classe B : la définition des normes est également facile car elles se réfèrent à une notion universelle : l’argent. Les gains financiers sont alors quantifiés dans un maelström de cours des monnaies, de ratios, de taux, etc. L’évaluation des ces normes se fait en utilisant la fonction d’utilité.

Notons cependant que ces normes, comme conséquence des crises mondiales récentes, commencent à connaître une évolution grâce à des prises de position de certains prix Nobel d’Economie, et d’humanistes.1 Cette norme de référence systématique à l’argent pour évaluer le bonheur de l’être humain dans un système socio-économique est remise en cause.

Dans le cas de la classe C, compte tenu que le champ d’activités des systèmes concernés couvre tout le domaine social, la mesure de la performance ne peut être appréciée que par secteur, et ce d’une manière très variable.

Ainsi par exemple si nous étudions :

le secteur de l’éducation : il pourra s’agir des taux de scolarisation, d’acquisition des connaissances, de validité des diplômes, etc.

le domaine de la santé : il pourra s’agir des bilans médicaux, des taux de vaccination, des réussites des opérations, etc.

la protection sociale ;

le chômage ;

etc.

les normes d’évaluation peuvent encore être quantifiés, mais elles sont très souvent remises en cause par les parties prenantes.

Maintenant si nous prenons d’autre exemples tels que :

la biodiversité ;

la pollution ;

la catastrophe nucléaire ;

la gestion de l’eau ;

etc.

nous constatons que l’objectivité de ces normes est questionnable :

certes les responsables politiques ou administratifs des systèmes concernés avanceront toujours des références justificatrices chiffrées, mais ces dernières relèvent

1 Cf. le pamphlet de Stéphane Hessel « Indignez-vous »

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soit de la subjectivité de responsable ;

soit du résultat à postériori de vécus douloureux, et

non pas de la réflexion proactive.

D’OÙ LA QUESTION FONDAMENTALE :

Comment peut-on, par rapport aux performances des systèmes de la classe A, agir pour améliorer les performances des systèmes socio- économiques des classes B et C en fonction de leurs spécificités ?

ET LA RÉPONSE QUI EST APPORTÉE :

Il s’agit de produire un site web, synthèse pédagogique d’excellence, dont les fonctions principales seront :

1.de définir la notion de système de manière complète à l’aide de textes et de schéma très explicites ;

2.de montrer comment la notion de système « dur » (spécifique à la classe

A)peut s’appliquer à celle des systèmes socio-économiques (la classe B) ; et à celle des systèmes mous (classe C) afin d’améliorer l’efficacité de ces derniers ;

3.de montrer comment on peut généraliser le raisonnement de la Méthodologie de l’Approche Globale Système à l’étude de tout problème socio- économique, indépendamment de sa nature ;

4.d’analyser les défis, les obstacles, les ennemis de l’utilisation de l’Approche Globale Système pour le domaine socio-économique.

Le schéma de la page suivante 4 illustre la situation : faire descendre du secteur technologique, la classe A, une méthodologie d’efficacité pour l’appliquer

à aux problèmes humains « terre à terre » de la classe C.

A la page 5, la page de présentation du cours « Introduction to System Dynamics » (« Introduction à la Dynamique des Systèmes »), donné au

Massachussetts Institute Of Tec hnology (MIT) est

pleinement significative : sur

l’une des photographies, dans le ciel on procède, à

l’aide d’un bras télescopique,

à une réparation d’un satellite, opération qui exige un très haut degré d’efficacité technologique, alors que sur terre un pompier, avec sa lance là eau, lutte contre un incendie de forêt.

Cette question est également débattue au chapitre Données générales sur la notion de système.

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DÉFINITION DE LA PROBLÉMATIQUE

DE L’AMÉLIORATION DE L’EFFICACITÉ

DES SYSTÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUES

C’est la suivante :

pour faire bénéficier les systèmes socio-économiques terrestres , à faible efficacité, de celle de l’Approche Globale Système alors que cette dernière est utilisée avec un si grand succès dans les secteurs de la Haute Technologie, il est nécessaire d’analyser ces systèmes socio-économiques à l’aide de cette méthodologie pour y implanter les solutions d’amélioration de leurs fonctionnements.

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